

Résumé
Avec une reprise victorieuse du côté de Wasquehal le week-end dernier, REIMS retrouvait ce samedi un des gros poissons de D2 avec les Comètes de Meudon. Et à l’aube de ce choc de la 13ème journée, c’étaient les marnais qui devançaient les parisiens au classement et avaient l’occasion de creuser un vrai break. Mais il fallait compter sur les Comètes pour se présenter avec appétit à Albert 1er, eux qui avaient vaincu Valenciennes sur sa glace après avoir complété un come-back de 1-4 à 5-4.
Mis donc en alerte par leur coach pour faire une meilleure entame, contrairement au week-end précédent, les Phenix débutaient la rencontre de façon incisive et avec intensité. En face Meudon semblait quelque peu surpris par cette entame & subissait une 1ère alerte par Dmitrichev, sans toutefois prendre en défaut Néau (1ère). Si les Comètes avaient été secoué dans ses 1ers instants, ils ne tardaient pas à montrer leur potentiel offensif. Mais ils étaient vite rattrapés par leur indiscipline, offrant ne belle opportunité aux locaux de prendre les devants rapidement (1’16). Message reçu par Dmitrichev, qui après avoir récupéré un palet dans le coin s’en allait attaquer la cage meudonnaise et déjouait Neau du revers (1-0, 02’16). Les choses démarraient sous de bons auspices pour la formation rémoise comme l’assistance pouvait le souhaiter. Désireux de ne pas se breaker autant qu’à Valenciennes, Meudon commençait à hausser le ton et à se faire plus pressant aux abords des buts de Pietila qui répondait avec autorité à chaque fois. Les parisiens n’hésitaient pas à tester le portier finlandais de près comme de loin et Bushbacher passait tout près de niveler le score sur une déviation bien senti (9’). Reims réagissait immédiatement et l’intenable Dmitrichev donnait du il à retordre à la défense visiteuse en contre (11’). Puis c’était au tour de Rouillard de partir en break (11e), sans pouvoir trouver la faille chez Neau, nullement déstabilisé par le but précoce des locaux. Faute de pouvoir se donner de l’air, Reims risquait à tout moment de se faire rejoindre. Hélas pour eux, cela intervenait à la 12e quand Bushbacher déviait de près un tir puissant de TORSTENSSON (1-1, 12’11). Les évènements prenaient une tournure différente pour la trouve d’I.Bock, qui se retrouvait à 44 à peine 30 secondes après 12’46). Meudon continuait dans son élan et son attaque massive lui permettait de doubler la mise par Galvau (1-2, 13’32). Le coup était rude pour les Phénix qui avaient réalisé une bonne entame jusque-là. Les locaux tentaient de relever la tête, à liage de cette percée de Dmitrichev qui contraignait RADOLANIRINA à se mettre à la faute (16e). Peine perdue pour l’attaque massive des Phénix qui ne parvenait point à porter le score à égalité, ce qui aurait bénéfique aux têtes rémoises avant la première pause.
Safar sanctionné en tout fin de période, Reims débutait le 2e acte par un nouveau power-play, qui se révélait infructueux, la faute à un jeu à 4 des Meudonnais très efficaces. Visiblement, le corps arbitral avait les Comètes dans le viseur se montrait intraitable avec eux. A peine la pénalité de Safar finie, deux autres de ses équipiers partaient réchauffer le banc de la prison (22’26 & 2320). Se Présentait dès lors, une belle opportunité pour les Phénix de recoller au score. Ces derniers investissaient la zone d’attaque et par plusieurs fois, lançaient sur la cage adverse, sans toutefois trouver la faille soit par la faute de Neau, soit en ne cadrant leurs frappes. Meudon cherchait à casser la dynamique rémoise, pour preuve Safar cherchant à s’expliquer vertement avec Dmitrichev (24’40). Cela ne stoppait pas vraiment le déluge de pénalité sur l’équipe visiteuse, puisque Sahagun & Zavani passaient à leur tour par la case prison (29’). Nouveau 5 vs 3 pour l’attaque massive des Phénix, qui savaient qu’il ne fallait pas laisser une autre telle opportunité. Reims peinait cette fois à s’installer proprement et quand il y arrivait, manquait de précision dans ses tirs ou passes. A force de laisser de ne concrétiser ses occasions, la punition se rapprochait pour Reims. Hélas, Kebets en apportait une démonstration à la 31e, en déjouant le dernier défenseur marnais puis Pietila, le tout alors que Meudon évoluait à 4 vs 5 (1-3, 30’52). Si Meudon subissait les foudres du corps arbitral sur ce tiers, c’était bien lui qui se montrait le plus réaliste en creusant l’écart de de surcroit. Un coup de plus sur les têtes de locaux, qui tentait de repartir de l’avant, à l’instar de Dmitrichev qui forfait Bushbacher à se rendre fautif d’un accrocher (32e). Invariablement, l’histoire se répétait et la supériorité numérique des Phénix restait stérile, la faute aux imprécisions dans le dernier geste. Meudon ne baissait pas d’intensité et se battait sur tous les palets, s’octroyant même la possibilité de contres incisifs, sur lesquels il fallait Pietila vigilant pour éviter le pire. Le temps s’écoulait jusque à la pause, sans voir les locaux refaire leur retard et avec une formation des Comètes toujours aussi solide.
En retard à la marque, Reims avait 20 minutes, voire plus, pour tout donner et renverser la vapeur. Pourtant, à l’image de plusieurs entames de matchs précédents, les Phénix se faisaient surprendre d’entrée par Kebets, qui se trouvait à la réception d’une passe de Sahagun (1-4, 41’41). Le défi d’un renversement de situation prenait un peu du plomb d’aile, d’entrée de période. Cette fois-ci, Reims accusait le coup et Meudon appuyait là où ça faisait mal pour plier l’affaire définitivement. Les partenaires de Lathuillière offraient deux supériorités à la suite (42e & 45e) et si la 1ère ne donnait aucune conséquence, la seconde voyait Sahagum corser l’addition d’une reprise instantanée dans le slot (1-5, 45’13). Fort de son avance, Meudon controlait le jeu, mais par excès de confiance, retombait dans une certaine indiscipline. A partir de la 49ème , le corps arbitral sanctionnait 3 fois en l’espace de 3 minutes la formation visiteuse et une 3ème double avantage numérique s’offrait au Phénix ! Était-ce un signe pour un début de révolte des marnais. Hélas, la réussite fuyait encore la troupe d’I.Bock, qui buttait sur un Neau décidément solide. Pourtant, c’est dans un moment faible du tiers que Dmitrichev décidait de jouer sa carte perso pour contourner la défense des Comètes et ajuster le cerbère de Meudon, d’un maitre tir du revers en lucarne (2-5, 54’39). Ce but électrisait autant la foule dans Albert que les joueurs sur la glace ! Presque dans la foulée, Rouillard lançait Novotny sur l’aile, puis le slovaque repérait dans l’axe Eriksson dont la reprise à bout portant trouvait Neau sur sa route. Cet énième échec n’entravait pas la fougue rémoise, puisque sur l’engagement suivant, Eriksson se procurait une nouvelle occasion, à nouveau stoppée par le portier des Comètes (56e). La tension était palpable dans ces dernières minutes et Meudon perdait un peu ses nerfs, à l’image de l’expulsion de Guimbard (56’19). Dès lors en infériorité jusqu’au buzzer final, Meudon pouvait se retrouver en délicatesse. Reims, poussé par son public et ses supporters les Givrés en feu, se donnait un peu plus d’espoir, quand Lathuillière exploitait un rebond à proximité des cages adverses (3-5, 56’19). Tout Albert 1er se mettait à croire à une remontée, chose impossible 5 minutes auparavant. Les Phénix continuaient son siège dans la zone défensive meudonnaise et Rouillard se trouvait à l’affut d’un nouveau rebond pour ramener ses couleurs à une unité, dans une patinoire en délire (4-5, 58’18). Avec 1’42 à jouer encore, le coach rémois appelait un temps-mort pour donner ses dernières instructions et jouer son va-tout, avec une potentielle sortie de Pietila. Sentant l’égalité à portée de crosses, les Phénix jetaient leurs dernières forces, mais étaient contrariés par un dernier sursaut de Meudon. Le gardien finnois parvenait enfin à sortir, Reims se retrouvait à 6 joueurs de champ mais le palet ne trouvait pas le chemin, comme il était tant désiré par l’assistance et les joueurs. Meudon tenait bon jusqu’au bout et pouvait savourer son succès, après s’être fait une grosse frayeur face au come-back rémois.
Encore une fois, Reims avait échoué dans son entreprise de faire chuter un gros poisson de la poule, son manque de réalisme lui coutant cher face à une formation de Meudon qui aura été pragmatique dans ses temps forts et réaliste à bon escient. Les marnais avaient aussi réalisé par la même occasion, une mauvaise opération au classement, Courbevoie les dépassant également.